Le gène de la longévitée
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Le gène de la longévitée
Il y a quelques années, des chercheurs ont découvert que la restriction calorique sévère –en d'autres termes, une diète radicale– peut prolonger l’espérance de vie d’une grande variété d’espèces animales. On savait qu'un gène était impliqué, restait à détailler le processus.
C'est une équipe dirigée par Leonard P. Guarente, professeur de biologie au MIT (Massachusetts Institute of Technology), qui avait identifié en 2000 ce gène de longévité, appelé SIR2. En cas de restriction calorique, le gène est activé. Il active à son tour une protéine nommée Sir2, qui aurait pour conséquence de ralentir le vieillissement (voir ce texte). A présent, la même équipe affirme avoir trouvé la dernière pièce du puzzle : le processus par lequel cette protéine est activée.
En temps normal, une enzyme nommée NADH (nicotinamide adenine dinucleotide), bloque la production de la protéine Sir2 dans les cellules. Sauf qu'en cas de restriction calorique, le niveau de NADH diminue dans les cellules. C'est cette diminution du NADH qui entraîne l'activation du gène SIR2, qui active à son tour la protéine Sir2.
En réalité, le NADH joue un rôle plus complexe: il contribue à produire l’énergie dans les cellules, à travers une série de réactions chimiques. Plus le taux de NADH est élevé, plus la cellule a de l’énergie en réserve, sous forme chimique. En conséquence, si un animal suit une diète sévère, il reçoit moins de calories, donc moins d'énergie, et les réserves de NADH sont donc moins élevées. Et le gène SIR2 s'en trouve activé.
Au passage, Leonard Guarente a également découvert que, contrairement à la croyance, lorsque le métabolisme ralentit, cela ne se traduit pas par un ralentissement de la respiration. On croyait en effet jusque-là que c’était ce ralentissement de la respiration –ce qui signifie moins d'oxygène, en d'autres termes moins d'oxydants qui viennent perturber les cellules– qui aurait été à l’origine de l’augmentation de la longévité cellulaire... Au contraire, le chercheur s’est rendu compte que, lors de la restriction calorique, le rythme de la respiration dans les cellules augmente. Cette augmentation du rythme de la respiration a pour conséquence de "brûler" plus rapidement l'enzyme NADH; les réserves de cette enzyme diminuent, et voilà pourquoi le gène SIR2 est activé.
Avec cette importante découverte, les scientifiques peuvent à présent tracer un modèle scientifique complet de l'impact de la restriction calorique sur la longévité.
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C'est une équipe dirigée par Leonard P. Guarente, professeur de biologie au MIT (Massachusetts Institute of Technology), qui avait identifié en 2000 ce gène de longévité, appelé SIR2. En cas de restriction calorique, le gène est activé. Il active à son tour une protéine nommée Sir2, qui aurait pour conséquence de ralentir le vieillissement (voir ce texte). A présent, la même équipe affirme avoir trouvé la dernière pièce du puzzle : le processus par lequel cette protéine est activée.
En temps normal, une enzyme nommée NADH (nicotinamide adenine dinucleotide), bloque la production de la protéine Sir2 dans les cellules. Sauf qu'en cas de restriction calorique, le niveau de NADH diminue dans les cellules. C'est cette diminution du NADH qui entraîne l'activation du gène SIR2, qui active à son tour la protéine Sir2.
En réalité, le NADH joue un rôle plus complexe: il contribue à produire l’énergie dans les cellules, à travers une série de réactions chimiques. Plus le taux de NADH est élevé, plus la cellule a de l’énergie en réserve, sous forme chimique. En conséquence, si un animal suit une diète sévère, il reçoit moins de calories, donc moins d'énergie, et les réserves de NADH sont donc moins élevées. Et le gène SIR2 s'en trouve activé.
Au passage, Leonard Guarente a également découvert que, contrairement à la croyance, lorsque le métabolisme ralentit, cela ne se traduit pas par un ralentissement de la respiration. On croyait en effet jusque-là que c’était ce ralentissement de la respiration –ce qui signifie moins d'oxygène, en d'autres termes moins d'oxydants qui viennent perturber les cellules– qui aurait été à l’origine de l’augmentation de la longévité cellulaire... Au contraire, le chercheur s’est rendu compte que, lors de la restriction calorique, le rythme de la respiration dans les cellules augmente. Cette augmentation du rythme de la respiration a pour conséquence de "brûler" plus rapidement l'enzyme NADH; les réserves de cette enzyme diminuent, et voilà pourquoi le gène SIR2 est activé.
Avec cette importante découverte, les scientifiques peuvent à présent tracer un modèle scientifique complet de l'impact de la restriction calorique sur la longévité.
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Loupsio- Modérateur
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