Forum d'entraide en sciences
Bienvenue sur le forum d'entraide en sciences ! Inscrivez-vous gratuitement pour accéder à l'intégralité du forum ou connectez-vous si c'est déjà fait !

Bonne visite !

Rejoignez le forum, c'est rapide et facile

Forum d'entraide en sciences
Bienvenue sur le forum d'entraide en sciences ! Inscrivez-vous gratuitement pour accéder à l'intégralité du forum ou connectez-vous si c'est déjà fait !

Bonne visite !
Forum d'entraide en sciences
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment : -20%
-20% Récupérateur à eau mural 300 ...
Voir le deal
79 €

Sur les traces de l’ours blanc

Aller en bas

Sur les traces de l’ours blanc  Empty Sur les traces de l’ours blanc

Message par Julien Sam 6 Nov 2010 - 13:19

Gueule ouverte et crocs à l’air, regard noir, posture déterminée dans son pelage ivoire: le face-à-face est saisissant. Même empaillé, l’ours blanc qui garde l’entrée de l’Institut de recherches polaires de Tromsø, ne laisse pas de marbre les passagers du Fram. Mais c’est pour entendre gronder en vrai le plus gros prédateur terrestre qu’ils sont 200 à s’embarquer, depuis le nord de la Norvège, sur ce navire bientôt en route vers l’univers du carnassier, le Svalbard.

Bouquet d’îles étranges et austères découvert en 1596 par l’explorateur hollandais Willem Barents, cette terre de rocs pelés et de glaciers bleutés, située au faîte de l’Atlantique, a de tout temps aimanté les aventuriers qui s’en sont servis comme tremplin vers le pôle, distant d’à peine 1200 km. Longtemps quadrillées par les baleiniers, les eaux sombres de ces «côtes froides» (svalbard, en norvégien) voient désormais naviguer les croisiéristes, avides de happer le regard d’un des 3000 ours arpentant l’archipel, et protégés des chasseurs qui les ont traqués jusqu’en 1973.


Envoûtant mais farouche

Après un jour de traversée, l’approche se fait par le sud et le détroit de Horn. Une chape ouateuse étouffe les montagnes zébrées de neige se jetant dans la mer d’huile sombre, perron vers des ténèbres glacées qui tueraient un naufragé en quelques minutes. Des eaux qui colmatent les plaques de glace flottantes, lieux de chasse privilégiés des ours. «Mais aujourd’hui, on ne pourra pas s’approcher assez des côtes, car il y a trop de ces gros glaçons», glisse Rune Andreassen, le capitaine du Fram. La faute, en partie, au réchauffement climatique: «La couche de la banquise est désormais plus mince; ses morceaux bougent plus rapidement, poussés par les vents, explique le glaciologue Olav Orheim, l’un des scientifiques à bord du navire. Ceux que l’on voit sont peut-être même descendus du pôle Nord par l’est, et se sont empaquetés là, après avoir franchi le cap sud du Svalbard.» Au terme de quelques heures grises, les seuls êtres vivants à s’être laissé admirer seront les lagopèdes, goélands bourgmestres, et autres mouettes tridactyles, myriade d’espèces endémiques ou migratrices qui animent le ciel de cet envoûtant mais farouche macrocosme.


Pour en savoir davantage : http://www.letemps.ch/Page/Uuid/30cab014-e925-11df-bb17-c9cf6db4b999
Julien
Julien
Administrateur
Administrateur

Masculin Nombre de messages : 12291
Age : 37
Localisation : Clermont-Ferrand
Profession / Etudes : Ingénieur
Points : 22499
Date d'inscription : 10/03/2005

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser