Le bébé-médicament français

«Bébé docteur», «bébé sauveur», «bébé de l’espoir»... La naissance du premier «bébé-médicament» français, le 26 janvier dans un hôpital de la région parisienne, a été annoncée lundi soir

Les bébés-médicaments – «bébés double espoir» ou «bébés sauveurs», comme certains préfèrent les appeler – sont des enfants conçus de manière à pouvoir apporter une aide à un frère ou une sœur malades. Le premier est né en 2000, aux Etats-Unis. Les cellules souches de son cordon ombilical ont été utilisées pour guérir sa sœur, qui souffrait d’anémie de Fanconi. En Suisse, la pratique est interdite. Le diagnostic préimplantatoire aussi, mais la législation est en cours de révision. Un premier bébé-médicament helvétique est toutefois né en janvier 2005. La fillette avait été conçue dans une clinique belge. Après douze mois, elle avait été opérée pour un prélèvement de cellules de la moelle osseuse, qui avaient été transférées à son grand frère, atteint d’un déficit immunitaire appelé granulomatose. En France, les ­bébés-médicaments sont autorisés depuis 2004, au cas par cas, après évaluation par l’Agence de biomédecine.

Conçus in vitro, les embryons sont sélectionnés avant d’être implantés. On vérifie en premier lieu qu’ils ne sont pas porteurs de la maladie pour laquelle leur aîné doit être traité. On cherche ensuite un embryon dont le complexe majeur d’histocompatibilité est similaire à celui du malade. Il s’agit de molécules à la surface des cellules qui permettent au système immunitaire de les reconnaître comme faisant partie – ou non – de l’organisme, et peuvent donc poser problème en cas de greffe. Ce sont principalement des cellules souches qui sont prélevées sur les bébés-médicaments, explique Dorothea Wunder, de l’Unité de médecine de la reproduction de la maternité du Centre hospitalier universitaire vaudois. Celles-ci peuvent notamment être récupérées dans le sang du cordon ombilical.

C’est le cas pour le bébé français, dont les cellules devraient permettre de soigner un frère atteint de bêta-thalassémie, une forme d’anémie nécessitant des transfusions répétées. «Il y a toujours des risques, par exemple que la greffe de cellules souches ne prenne pas ou qu’il y ait une infection, relève Dorothea Wunder. Mais si elle réussit, le patient a de bonnes chances de guérir.» Le petit frère, en tout cas, se porte bien et pesait 3,65 kilos à la naissance.


Source : letemps.ch

sans vouloir lancer un énorme débat, j'aimerai savoir ce que vous en pensez de ce "bebe-médicament"
parce que il est clair que si un enfant peut sauver son frère ou sa soeur c'est géniale ca évite beaucoup de problèmes,
seulement d'un autre coté vive le choc quand il apprendre de ses parents :"ba écoute coco si t'es né c'est avant tout pour sauver ta soeur" c'est un peu comme annoncer :" sorry mais t'était pas voulu, ta mère et moi on voulait pas d'enfant la capote a lâchée et voila tu es le fruit d'un accident"

bon évidemment j'exagère un peu, si ils doivent annoncer ca je sais que les parents y mettrons les formes et tout, mais le résultats est que l'enfant n'est vivant que parce qu'ils avaient besoin de lui pour sauver le frère ou la soeur,

bon après c'est une aubaine pour les parents qui voudront un deuxième enfant si en plus on leur annonce que leur deuxième peut sauver le premier, mais on ne m'ôtera pas de la tête que certains se suffisant d'un seul en fasse tout de même un deuxième pour sauver le premier qui est malade

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